Les chemins artistiques peuvent être longs et tortueux. En 2000, Jérôme crée la compagnie "L'Arche en Sel". Jongleur, danseur de feu, comédien, metteur en scène, c'est seulement en 2015 qu'il suit la formation professionnelle "L'art du conteur" de François Vermel et se lance dans l’oralité. En 2017, il crée son premier spectacle : "Contes à rire et à chanter" avec un travail sur les contes de randonnée. Depuis, il raconte des histoires nomades, des contes à faire peur, des contes merveilleux, sous le regard de la lune, en gabare ou au coin du feu, en s'accompagnant au besoin de sa Kalimba, d'une shruti-box ou de Handpans.

Avec la parole et ses contes merveilleux de tous les continents, Il invite le public à voyager dans l’imaginaire et à rêver ensemble. Il joue avec les émotions et les sens. Il aime particulièrement raconter des histoires de randonnée, participatives et drôles. Ses spectacles sont souvent interactifs. Chaque histoire racontée diffère selon le public et Il adapte ses histoires selon l’âge des enfants. Il intervient également dans les écoles, les bibliothèques, les festivals… Il peut aussi créer des spectacles sur mesure et s’adapter aux thèmes demandés.

En 2020, il a édité deux albums jeunesse (en auto-édition, avec le soutien des éditions Koikalit) avec les premières histoires qu’il a raconté : « l’homme qui a avalé une mouche » et « la puce et le pou ».

Pour plus de précisions sur le conteur Jérôme Monzein et ses différents spectacles de contes : www.jeromemonzein.com



L'homme qui a avalé une mouche
(Un album illustré par Sabine Hautefeuille)
Prix : 10 €


La puce et le pou
(Un album illustré par Sophie Hérout)
Prix : 10 €


Pour commander les livres, envoyez un mail à contact@larche-en-sel.com



Les contes de randonnée sont des contes à structures répétitives, présentant une chaîne de personnages, d’éléments ou d’évènements qui se répètent jusqu’au dénouement final. Ils tiennent leur nom de RANG DONNÉ. Ils présentent une série d’actions qui s’enchaînent dans un ordre immuable : une action en entraîne une autre, et ainsi de suite. La situation initiale est bloquée et on va chercher de l’aide pour la débloquer. Cette aide ne sera accordée que sous certaines conditions.

Généralement réservés aux petits (contés par les nourrices ou les grands-mères notamment), les contes de randonnées étaient l’occasion d’une première prise de parole par les adolescents lors des veillées. Mais loin d’être de simples formulettes, les contes de randonnée relèvent de la tradition orale. Ce genre de récit offre au conteur l’occasion d’exercer sa mémoire, son élocution, sa maîtrise du rythme, son sens de l’efficacité narrative et de la répartie, et enfin de se fondre dans une sorte de « carcan » de la parole qu’il convient de respecter. Ils permettent aussi de lier un contact plaisant avec les auditeurs qui peuvent être invités à récapituler.

(sources : Pascal Quéré).